Paris, Musée de l'Homme, Palais de Chaillot : 14 h - 18h15, accueil à partir de 13h30
L'ONU avait fixé la date du 9 décembre, date anniversaire de la Convention des Nations Unies de 1948 pour la prévention et la répression des crimes de génocide, pour commémorer ce jour-là dans le monde entier le souvenir de leurs victimes et prendre des actions pour en éviter de nouveaux. Ce texte a été ratifié par la France le 14 octobre 1950.
Comme l'a rappelé le secrétaire général de l'ONU, en décembre 2021, tout génocide étant un problème qui se pose à l'échelon mondial, "les États ont la responsabilité première de prévenir les génocides, mais cela ne peut se faire qu'avec la participation de la société dans son ensemble. Les jeunes, les chefs religieux et communautaires, le secteur privé et les médias (surtout les plateformes de médias sociaux) doivent se faire les champions de la prévention. Et ce n'est qu'« en travaillant ensemble, (que) nous pouvons éviter de reproduire les terribles erreurs du passé."
L'Association Nationale des Auditeurs/ ANA Sécurité Justice, via sa section "Avenirs de femmes" avait organisé l'an dernier dans ce cadre un premier colloque sur le thème "les processus génocidaires et leur prévention".
L’Union Européenne des Femmes combat depuis longtemps les violences physiques, sexuelles et psychologiques faites aux femmes.
Toutes ces formes de violences sont autant condamnables sans oublier les féminicides.
Notre indignation n’est pas à géométrie variable et ne doit tenir compte ni de la race ni de la religion !
Une femme est une femme. Alors pourquoi faire une différence entre les Ukrainiennes violées par les soldats russes, les Israéliennes violées par les Palestiniens du Hamas et les femmes Yezidis violées par Daech. Il n’y en a pas ! Cela est indigne et n’améliore en rien leur cause dans la lutte contre les violences.
Au contraire, notre combat contre les violences faites aux femmes et pour leur liberté ne progressera pas, embourbé dans une vision politique et idéologique.
La lutte contre les violences faites aux femmes n’est pas l’apanage de certains et l’indignation réservée seulement pour certaines femmes.
Ce combat est universel ou il sombrera dans l’inefficacité et la caricature.
L’Union Européenne des Femmes soutient toutes les Femmes, victimes de violences.
C’est notre combat et notre dignité !
Pascale Mesnil
Présidente de l'UEF France
Françoise Sème Wallon représentait, le 28 Novembre 2023, l’Union Européenne des Femmes à la projection du film "Touchées" d’Alexandra Lamy, organisée par la Présidente de la Délégation aux Droits des Femmes et à l’égalité des chances entre les hommes et les femmes de l’Assemblée Nationale, Véronique Riotton, députée.
La projection de cet excellent film sur le combat de femmes pour se reconstruire par le sport après avoir subi des violences sous diverses formes, a été suivie d’un débat passionnant avec A. Lamy, la réalisatrice et les actrices et acteur, Mélanie Doutey, Chloé Jouannet et Olivier Serwar, maître d’armes.
Ce film est à la disposition de toutes les associations qui souhaiteraient en faire la projection.
Un seul conseil : allez le voir !
Depuis 1999, le 25 novembre est la Journée Internationale de lutte contre les violences faites aux femmes.
- 25 novembre 1960 : 3 femmes dominicaines, les sœurs Mirabal, furent brutalement assassinées sur les ordres du chef de l’Etat dominicain. - 19 octobre 1999, lors de la 54ème session de l'Assemblée générale des Nations unies, est né le projet de résolution visant à faire du 25 novembre la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes. Cette résolution fut adoptée le 17 décembre 1999.
En cette Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, nous nous apercevons que malgré toutes les actions entreprises pour protéger les femmes et les enfants ... les violences continuent et malheureusement augmentent.
Si l'on consulte le rapport du ministère de l'Intérieur, publié le 16 novembre dernier, sur les victimes et actes de violences conjugales, les chiffres sont en constante augmentation. 244 000 victimes de violences commises dans la sphère familiale ont été enregistrées sur le territoire français en 2022, soit une augmentation de 15 % par rapport à 2021. Ces chiffres s'appuient sur les les observations du Service statistique ministériel de la sécurité intérieure. Dans 86 %, les victimes sont des femmes, dont la moitié est agée entre 25 et 39 ans, tandis que 87 % des agresseurs sont des hommes. Les violences sont physiques mais également psychologiques (harcèlement moral, appels téléphoniques malveillants, usurpation d'identité, atteintes à la vie privée ....).
118 femmes ont été tuées par leur partenaire en 2022, 100 000 ont été victimes de viols ... https://tinyurl.com/48b23pj9
Dans le monde, une femme sur trois est victime d'agressions physiques ou sexuelles au cours de sa vie.
>>> Les statisques : https://tinyurl.com/bde2yuzf
Ainsi que le mentionne ONU Femmes : "À la maison ou dans la rue, en temps de guerre ou de paix, la violence à l’égard des femmes et des filles est une violation des droits humains de proportion pandémique qui se produisent dans l’espace public aussi bien que dans la sphère privée".
Face à ces situations 2 numéros de téléphone sont proposés :
C’est le 20 Novembre 1989 que la Convention Internationale des Droits de l’Enfant est approuvée par l’Assemblée Générale des Nations Unies. Cette convention est la prolongation de la convention internationale des Droits de l’Homme.
En ce jour du 20 Novembre 2023, la situation des enfants à travers le monde est dramatique. Certains sont exploités sexuellement, d’autres sont traités comme des esclaves, n’ont pas accès à l’éducation, aux soins médicaux, doivent travailler et sont considérés comme des bêtes de somme.
Même en Europe, dans le cadre de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, des enfants ukrainiens ont été déportés en Russie pour être adoptés par des familles russes en complète contradiction avec les articles 7 , 8, 9 et 38 de ladite convention.
Le 7 Octobre, le Hamas a tué en Israël des enfants, et en a pris d’autres en les emmenant comme otages en Palestine loin de leurs familles israéliennes. Certains ont vu leurs parents être trucidés, torturés. Tout cela au mépris de l’article 38 entre autres de la Convention.
Tous ces enfants sont maltraités en Europe ou à 6 heures d’avion de Paris.
Les enfants sont l’avenir d’un pays, d’une Nation, de l’Humanité. Nous devons protéger effectivement et activement les plus faibles. Ils sont notre avenir. Il en va de notre dignité d’homme et de femme.
"Merci de votre confiance, soyez assurées chères amies de mon engagement à vos côtés et de tout mon dévouement."
"Nous croyons en la construction européenne et à son avenir pour préserver et renforcer la démocratie et la paix entre tous nos pays"